Secteur Public
4 mn

Le Low Code / No Code : levier ou illusion pour le secteur public ?

Le 01 juillet 2025

80 % des établissements publics connaissent le sujet, mais 75 % n’ont pas de stratégie

En janvier 2024, la Commission Service Public de l’USF a interrogé ses membres sur leur maturité Low Code / No Code. Le constat est sans appel : malgré une forte notoriété du sujet, seules quelques structures ont entamé une démarche concrète. La majorité des répondants pointent un manque de compétences, d’organisation, ou de lisibilité de l’offre.

Mais le mouvement est enclenché. Les premiers cas d’usage se multiplient. Le Low Code, autrefois cantonné aux POC ou aux petites applications, devient un levier crédible de transformation digitale, y compris dans les systèmes budgétaires ou RH.

Ce que change réellement le Low Code pour les acteurs publics

  • Une création d’applications en quelques semaines grâce aux interfaces visuelles.

  • Une ouverture aux utilisateurs métiers, au-delà des seuls développeurs.

  • Une meilleure réactivité face aux évolutions réglementaires.

  • Une capacité à moderniser les processus de façon progressive, sans changer tout le SI.

Mais ce changement implique aussi de repenser la gouvernance, les rôles dans les projets SI, et le lien entre IT et métiers. Il soulève également des enjeux de sécurité, de conformité et de lutte contre le Shadow IT.

Les limites du Low Code : entre dépendance, sécurité et scalabilité

La Note de Perspectives revient en détail sur les 10 défis à anticiper, parmi lesquels :

  • le risque de dépendance à un éditeur ;

  • la difficulté à gérer des charges importantes ou des volumes complexes ;

  • l’incompatibilité de certaines solutions avec une architecture souveraine.

Autrement dit : le Low Code ne dispense pas d’un pilotage rigoureux du SI. Il invite plutôt à une relecture de l’urbanisation des outils, à une réflexion sur les cas d’usage prioritaires, et à l’instauration de critères clairs pour encadrer les initiatives.

Une opportunité RH, mais aussi un défi organisationnel

Les solutions Low Code et No Code ne remplacent pas les développeurs. Elles les complètent. Elles permettent aussi d’attirer de nouveaux talents, de former les équipes métiers à la culture numérique et de rapprocher les services informatiques des services opérationnels.

Mais pour transformer l’essai, encore faut-il structurer les projets, former les utilisateurs, définir des règles de gouvernance et… choisir la bonne plateforme. C’est tout l’objet de cette Note, qui propose une typologie des outils, des critères de sélection, des retours d’expérience et des recommandations.

Téléchargez la Note de Perspectives « Low Code / No Code dans le secteur public » réalisée par l’USF et Business At Work pour :

  • Comprendre les enjeux réels de ces approches dans votre SI

  • Identifier les cas d’usage adaptés à votre contexte

  • Poser les bonnes questions avant de vous lancer

  • Éviter les écueils fréquents liés au shadow IT


 

Comme pour le cloud, les approches Low Code / No Code posent des questions de souveraineté, de gouvernance et de sécurité. C’est une nouvelle brique à intégrer dans la stratégie numérique du secteur public. Lire aussi : Les enjeux du Cloud pour le secteur public

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