Low Code, un nouvel enjeu pour les DSI – Episode #2

A l’heure où les plateformes de Low Code sont de plus en plus attractive et l’engouement autour de ces dernières ne fait que croître, leur utilisation soulève des questionnement sur les fonctions des DSI, leur rôle et leur lien avec les métiers.

Dans le premier épisode publié la semaine dernière – Low Code, nouvel enjeu pour les DSI – nous avons décrypté pour vous ce qu’est le Low Code, quelques cas d’usages et les spécificités vis-à-vis de la DSI.

Dans une première partie nous avons parcouru les avantages et les inconvénients que présente la technologie auprès des directions IT, mais aussi des métiers. Place maintenant à la définition d’un cadre en partenariat avec les métiers, la mise en place d’une gouvernance pour suivre et administrer l’usage de ces plateformes.

Encadrer la pratique du Low Code / No Code

Les règles pour bénéficier des meilleures conditions de réussite consistent à standardiser ces pratiques dans une dynamique de créativité avec les métiers : avec, par exemple, l’élaboration d’un arbre de décision qui structure la démarche et permet une analyse des critères d’éligibilité des plateformes, ou encore avec un fort accompagnement du métier autour d’enjeux de sécurité et de qualité du code, qui soit adapté aux populations cibles, notamment citizen developers ou métiers ayant une expertise de développement.

En termes de gouvernance et de pilotage des solutions Low code / No code, on peut retenir les bonnes pratiques suivantes :

• L’élaboration d’un arbre de décision, co-construit avec les métiers, afin d’identifier les critères-clés d’éligibilité des solutions Low code / No code ;
• La définition du périmètre d’usage de l’application afin de bien clarifier les besoins et d’anticiper les moyens et ressources nécessaires ;
• La cartographie des applications Low code / No code déjà en place et la mise à disposition de ce catalogue auprès des métiers ;
• La définition des rôles : être clair sur les responsabilités de chacun, concernant par exemple la MCO et la sécurité, et intégrer des architectes et les équipes de cybersécurité le plus en amont possible des démarches.
• L’accompagnement métier afin d’anticiper les risques, et promouvoir les bons usages :
  • Partager ce qui est fait, et faire évaluer les applications développées par les utilisateurs finaux ;
  • Mettre en place une communauté de bonnes pratiques pour capitaliser sur les bonnes et moins bonnes expériences ;
  • Proposer des formations courtes pour les citizens developers ;
  • Mettre en place un dialogue permanent avec les métiers sur : la pédagogie, les risques, la valeur de ces plateformes ;
  • Proposer des hackathons autour du Low code / No code avec le métier : ce type de défi comporte un aspect ludique et peut rendre l’accompagnement plus efficace.
• L’identification des compétences requises, afin d’anticiper la mobilisation de ressources et de compétences :
  • Créer une équipe de développement rapide pour supporter les besoins métiers ;
  • Ou autoriser le développement à la main des métiers, quand les applications sont peu critiques.

Exemple d’arbre de décision pour le choix d’une solution Low Code chez ASML – Pour en savoir plus et aller plus loin, retrouvez l’article de notre partenaire Mendix, plateforme de Low Code

Instaurer une politique outillée de gestion des accès à la donnée

Les questions d’urbanisme se posent également dans ce cadre : la DSI a une responsabilité partagée avec les métiers en choisissant d’ouvrir les APIs et les bases de données de manière sécurisée et optimisée. L’essentiel de ce qu’on demande aux outils low-code / no-code consiste à manipuler de la donnée. Si on veut vraiment aider les collaborateurs à créer de la valeur pour l’entreprise tout en minimisant les risques, il faut aller largement au-delà d’un étiquetage ou d’une classification !

En termes d’urbanisme SI et d’architecture des solutions Low code / No code, les bonnes pratiques à retenir pour les DSI sont les suivantes :

• • Avoir une bonne maturité « d’APIsation » du SI et acculturer l’ensemble des acteurs aux enjeux d’ouverture des données ;
  • Exiger une documentation des outils au même niveau que celle d’un développement spécifique classique afin d’éviter le verrouillage de la solution (ou vendor lock-in), ou privilégier les approches open source ;
  • Définir et mettre en place des règles d’urbanisme d’usage voire de design d’usage face à la démultiplication du No code : cela doit permettre de cadrer l’évolution des fonctionnalités afin d’éviter que l’application ne devienne inutilisable ou non conviviale. Ces règles doivent aussi permettre d’éviter que des données d’entreprise ne soient ingérées sans contrôle par des solutions Low code / No code ;
  • Vérifier annuellement le catalogue d’applications et leur possible optimisation ;
  • Articuler l’usage de ces plateformes avec la stratégie data de l’organisation.

En Conclusion ?

Le Low Code/No Code est voué à profondément changer la manière dont les métiers et l’IT collaborent pour accélérer leur transformation digitale. Suivant les stratégies adoptées, les plateformes Low code / No code pourront se révéler être une opportunité de performance business et d’innovation, mais aussi être le vecteur d’une transformation culturelle des organisations.

Retrouvez prochainement un nouvel article de décryptage et un cas d’usage sur l’utilisation d’une plateforme Low Code, telle que Mendix, partenaire BAW, permettant notamment d’automatiser et digitaliser des processus, mais également, d’améliorer l’expérience utilisateur / client en réalisant une meilleure intégration entre les systèmes et en proposant des parcours utilisateurs personnalisés. Vous souhaitez avoir un premier retour d’expérience sur une plateforme Low Code ? Retrouvez celui des équipes de Siemens, en images, sur leur utilisation de la plateforme Mendix ? Accédez dès maintenant au Webinar

Les Experts BAW vous accompagnent dans le choix de vos outils Low Code

Les équipes de Business At Work sont là pour vous accompagner dans cette transformation, pour vous aider à choisir les bons outils Low Code / No Code adaptés à votre contexte, pour mettre en place les bonnes pratiques à destination des utilisateurs-développeurs (citizen developers) d’une part, et des équipes IT d’autre part, mais aussi pour vous aider à concevoir, développer et déployer vos applications sur la plateforme Low Code de votre choix.

Jonathan Vivier, Consultant et Expert au sein de notre Digital Factory chez BAW | Expert Low Code

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